pourquoi les murmures ???

Les murs nous parlent. Qu’est ce qu’ils nous disent ?

Graff, affiches, légalité ou dégradation de la voie publique ?

Qu’est ce qu’on en pense ? Qu’est ce que vous en dites ?!

lundi 15 février 2010

Rencontre de l’artiste graffeur Antonin Rêveur, 28/01/10.

« Je me souviens très tôt avoir été dans une ambiance de ‘besoin d’expression sur mur’, de la reproduire ou d’en faire quelque chose. Je pense que ça a conditionné ma façon de voir la ville. Et c’était naturel, un jour j’ai eu un marqueur et j’ai écrit sur les murs, c’était normal, il n’y avait pas de raison que ce soit pas fait ! »

« Il y a un moment où c’est une question d’acte : qu’est-ce que tu fais avec ton pinceau, qu’est ce que tu fais avec ta bombe ? Du moment où tu es dans le graffiti, il y a une démarche publique, inattendue, spontanée, une démarche où la question de l’autorisation ne se pose pas. C’est pas pour autant que c’est une démarche contestataire. C’est juste que ça se fait, que ce soit légal ou illégal. Ça c’est du graffiti. »

« Aujourd’hui je me considère moins comme un graffeur, je suis moins dans ces démarches : faut bien remplir le frigo et le graffiti à la fâcheuse tendance de te le vider ! Si je dis que je fais plus de la peinture, c’est parce qu'il me semble que c'est vraiment ma démarche, mon rapport avec le mur, avec ce qu’est la peinture, un travail introspectif, politique, un travail de recherche également. »

Pour voir l'intégralité de l'interview cliquez ici

Rencontre de l’artiste graffeur Osru (Handmade Crew avec Violon), 29/01/10.

« Les actes revendicatifs qu’on voit dans la rue sortent du milieu du graffiti ; non pas que ce milieu soit pauvre intellectuellement, mais il reste autocentré. Il y a des gens qui utilisent la rue comme médium et qui font de l’affichage, comme Adam infanticide, qui utilise des stickers avec des messages jamais signés type « J’adore la brutalité policière », qui font réfléchir les gens. Ça oui, c’est revendicatif. Mais le tag c’est le concept de la pisse de chien, de marquage de territoire, le : « Regardez, je suis passé par là ! ». C’est dur de faire comprendre que plein de graffeurs ont ce côté « pisse de chien », mais ont aussi un vrai travail à côté, plus pictural ; ça c’est une séance de défoulement mais c’est tout, c’est pas revendicatif. »

« Mais l’intention et les lieux restent en lien au graffiti : je graffe surtout à la friche, dans les usines désaffectées… Moins dans les rues publiques, car ça me permet de prendre le temps de peindre ; que la production soit vue ou pas c’est pas le problème. C’est le temps pour travailler qui compte. Résumer l’esthétique graffiti c’est pas facile… Pour moi, l’école du graffiti, c’est l’école du contour. Ça rejoint un peu l’école de la BD, avec des contours de formes, de visages… Ça reste un des éléments les plus importants du graffiti. Depuis un bon moment, on voit des gens qui essayent de s’en abolir, qui font du graffiti, mais qui ont des productions qui rejoignent presque le graphisme, voire l’hyperréalisme. C’est assez complet finalement. »

Pour l'intégralité de l'interview cliquez ici

mardi 9 février 2010

Mais qui est Eve....

Voila une petite interview d’Eve Freitas... photographe qui exposera lors de notre événement... (Toujours courant mars... toujours suspens)...

Eve qui es tu?

- Photographe, journaliste, observatrice, rédactrice... j'essais d'immortaliser un ressenti, une expression, une sensation en chacun de mes travaux.. Grâce à la plume je raconte, et par le visuel, j'illustre...ou c’est peut être l'inverse?

Qu'est ce qui t'inspire, t'influence?

- Mes influences???.. En fait, je pense que l'intégralité de ce que je vois ou entends influence ma vision des choses. Je me nourris des gens, de toi, d’elle, de lui...de tous ceux qui acceptent de partager un bout de leur temps avec moi.

Pourquoi le Graff?

Le graff m’interpelle, m’attire, c’est peut être par son coté mystérieux … Il est certes un mode d'expression, mais il ne peut être purement considéré ainsi. Le graff est également un art, comme l'est la peinture, le dessin, la photo, la sculpture...
Chaque performance détient une histoire et outre la réflexion sur la forme, le support interpelle. De la poubelle au mur, en passant par la devanture d’un magasin ou le goudron de votre ruelle, l’identité de l’auteur est évidente pour un connaisseur. Cependant le novice pourra continuer son chemin sans même le voire…

lundi 8 février 2010

Mais qui est Yop....

Lors de notre événement ( courant mars... suspens...) Yop nous présentera ses toiles... Qui est-il ? Que fait-il ?.... Réponses...

Qui es tu ?

Je suis celui que l’on surnomme Yop (aucun rapport avec une quelconque marque de boisson). J’ai grandi dans une station de ski des alpes, où le snowboard et le skateboard étaient très présents. Liberté, style, technique et sensations, c’est ce qu’on recherchait la dedans à l’époque, aujourd’hui je retrouve tout ça dans la peinture et c’est mieux pour mes pauvres articulations !


Que fais tu ?

Je dessine des personnages simples et spontanés, mêlant gaité, nostalgie, amour et tourment avec une petite touche d’humour.

Je peins le plus souvent sur des toiles, mais aussi sur tout ce qui peut me tomber sous la main comme des planches de skate, des tables basses, des amies, des artoyzs, des bouteilles de whisky… J’utilise en général des poscas, des markers et de la peinture acrylique sur des collages de papiers journaux.


Quels sont tes influences ?

La bande dessinée, les mangas et les dessins animés m’ont énormément influencé lorsque j’étais tout jeune. Plus tard les déco de planche de skate et de snow, puis le graffiti et notamment des personnages féminins rencontrés sur des murs à Toulouse qui m’ont fortement troublés.

Aujourd’hui mon style commence à s’affiner et ma principale source d’inspiration reste les sentiments que m’inspirent mes amis et mes proches.

L'affichage libre en question à Lyon

Lien vers le site internet du Fanzine OPAQUE :

opaquefanzine