pourquoi les murmures ???

Les murs nous parlent. Qu’est ce qu’ils nous disent ?

Graff, affiches, légalité ou dégradation de la voie publique ?

Qu’est ce qu’on en pense ? Qu’est ce que vous en dites ?!

lundi 15 février 2010

Rencontre de l’artiste graffeur Osru (Handmade Crew avec Violon), 29/01/10.

« Les actes revendicatifs qu’on voit dans la rue sortent du milieu du graffiti ; non pas que ce milieu soit pauvre intellectuellement, mais il reste autocentré. Il y a des gens qui utilisent la rue comme médium et qui font de l’affichage, comme Adam infanticide, qui utilise des stickers avec des messages jamais signés type « J’adore la brutalité policière », qui font réfléchir les gens. Ça oui, c’est revendicatif. Mais le tag c’est le concept de la pisse de chien, de marquage de territoire, le : « Regardez, je suis passé par là ! ». C’est dur de faire comprendre que plein de graffeurs ont ce côté « pisse de chien », mais ont aussi un vrai travail à côté, plus pictural ; ça c’est une séance de défoulement mais c’est tout, c’est pas revendicatif. »

« Mais l’intention et les lieux restent en lien au graffiti : je graffe surtout à la friche, dans les usines désaffectées… Moins dans les rues publiques, car ça me permet de prendre le temps de peindre ; que la production soit vue ou pas c’est pas le problème. C’est le temps pour travailler qui compte. Résumer l’esthétique graffiti c’est pas facile… Pour moi, l’école du graffiti, c’est l’école du contour. Ça rejoint un peu l’école de la BD, avec des contours de formes, de visages… Ça reste un des éléments les plus importants du graffiti. Depuis un bon moment, on voit des gens qui essayent de s’en abolir, qui font du graffiti, mais qui ont des productions qui rejoignent presque le graphisme, voire l’hyperréalisme. C’est assez complet finalement. »

Pour l'intégralité de l'interview cliquez ici

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